Même après le rapport 2010 de l’Ombudsman, le RLISS de HNHB est le moins transparent qui soit

Selon la Welland Tribune, le moins transparent des réseaux locaux d’intégration des services de santé est le RLISS de Hamilton, Niagara, Haldimand et Brant.

Ce même RLISS avait suscité la vive colère de l’Ombudsman de l’Ontario en 2010, qui avait qualifié les revendications de transparence de combine du RLISS.

C’est dans ce même RLISS que les membres du conseil d’administration pensaient pouvoir faire entrer leurs conversations personnelles aux caisses de l’épicerie ou sur le terrain de golf au chapitre de « l’engagement communautaire ».

La Tribune mentionne que Pat Schofield, résidente locale (et fréquente commentatrice sur ce site), attend toujours de pouvoir accéder à un rapport remis au conseil du RLISS en février 2011. Soucieuse de l’avenir du Système de santé de Niagara, Schofield avait avec raison exigé le rapport soumis au conseil du RLISS sur l’impact de la fermeture de lits d’hôpitaux sur les patients ayant besoin d’un autre niveau de soins.

Le journal attend lui aussi des documents demandés suite à la réunion du conseil de novembre 2013.

Ces documents sont-ils secrètement gardés?

Le PDG du RLISS a récemment recommandé que le RLISS de HNHB suive l’exemple de plusieurs autres RLISS qui affichent leurs documents en ligne avant les réunions de leur conseil. En ayant accès à ces rapports avant les réunions, les membres du public peuvent suivre et comprendre la discussion qui a lieu. Être « ouvert », c’est plus qu’être aux premières loges lorsque les membres du conseil posent des questions incompréhensibles pour le public qui n’a pas les documents.

Michael Shea, président du conseil du RLISS de HNHB, commissaire de police à Hamilton, selon la Tribune, a déclaré qu’il ne voulait pas que le public lise les rapports avant que le conseil ait eu la chance de les passer en revue.

À notre avis, une telle remarque devrait suffire à la ministre de la Santé Deb Matthews pour remercier Shea de ses services et le renvoyer au service de police.

Il est évident que Shea ne comprend pas le rôle de la communauté dans l’élaboration des politiques, laquelle ne peut se contenter de réagir une fois que le conseil du RLISS a pris toutes les décisions.

Ce public, ce n’est pas seulement les copains de golf membres du conseil.

Pour le conseil du RLISS de HNHB, le rapport de l’Ombudsman de 2010, aurait dû servir de sonnette d’alarme. En 2014, ce devrait être encore plus que cela.

Selon la Tribune, quatre RLISS préparent des documents qui sont mis à la disposition du public cinq à sept jours avant la réunion de leur conseil. Ceux-ci sont les RLISS du Centre, du Sud-ouest, du Sud-est et d’Erie St-Clair. Le RLISS du Nord-est nous a dit qu’il était aussi tenu d’afficher les documents cinq jours à l’avance.

Trois RLISS affichent ces documents en ligne le lendemain de la réunion de leur conseil. Ce sont les RLISS du Centre-est, de Waterloo Wellington et de Champlain.

Deux RLISS mettent leurs documents à disposition du public après la réunion du conseil du mois suivant, soit quatre semaines plus tard ou davantage. Ce sont les RLISS de HNHB et Simcoe Nord Muskoka.

Nous ne savons toujours rien de la politique de quatre autres RLISS. Nous vous tiendrons au courant dès que nous en saurons davantage.

Les règlements en ce qui concerne les députations au conseil du RLISS sont eux aussi contradictoires. Comme nous l’avons dit, le RLISS d’Erie St-Clair est le plus ouvert, autorisant une session à micro ouvert dans ses réunions. Les députations ne sont pas possibles au RLISS du Centre-est, bien que les règlements soient si compliqués que peu de membres de la communauté y aspirent. Le RLISS de Toronto Centre exige 30 jours de préavis pour une députation, soit longtemps avant que la plupart des membres de la communauté ne connaissent même l’ordre du jour de la réunion. Pour la majorité des RLISS, le rôle du public à ces réunions est limité aux questions informelles pendant les pauses, pour autant qu’ils puissent attraper un membre du conseil ou du personnel.

Les citoyens écœurés par le manque de cohérence et d’accès véritable aux documents du RLISS ont la possibilité de contribuer à un changement. Il est peut-être tard, mais la province conduira enfin cet hiver l’examen prévu des réseaux locaux d’intégration des services de santé. Le Comité permanent sur les politiques sociales a commencé avec des audiences sur invitation seulement à Toronto, en novembre et décembre. Le comité prendra la route plus tard ce mois et conduira des audiences ouvertes à Fort Erie (le 27 janvier), à Hamilton (le 28 janvier), à Kitchener-Waterloo (le 29 janvier), à Windsor (le 30 janvier), à Sudbury (le 4 février), à Thunder Bay (le 5 février), à Champlain (près d’Ottawa) (le 10 février) et à Kingston (le 11 février). Des dates risquent d’être ajoutées plus tard pour Toronto. Toutes les dates peuvent changer.

L’examen est mandaté en vertu de l’article 39 de la Loi sur l’intégration du système de santé local. Le gouvernement McGuinty, fidèle à sa réputation, a ignoré sa propre exigence législative de tenir les audiences après cinq ans – ou juste avant les dernières élections. Il est évident que le gouvernement s’est dit que les usines à gaz n’étaient pas les seules à être du fourrage public inadéquat pour une élection.

Nous en reparlerons dans les prochaines semaines.

Si vous voulez vous présenter à l’une des audiences du comité, veuillez communiquer avec Valerie Quioc Lim à l’adresse valerie_quioc@ontla.ola.org ou au numéro 416-325-7352.  Vous avez jusqu’au 10 janvier 2014 à 16 h pour déposer une demande de présentation orale dans le cadre de ces audiences itinérantes.

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