Steve Morgan, professeur à l’UBC, a écrit une série d’excellents blogues ce mois-ci sur Healthy Debate concernant le besoin d’avoir une assurance-médicaments au Canada.
Comme Morgan l’a dit en novembre dernier, notre système d’assurance-maladie prend fin au moment même où un médecin rédige une ordonnance.
Tandis que les organisations syndicales sont parvenues tant bien que mal à obtenir l’assurance-médicaments pour leurs membres, un Canadien sur dix ne remplit pas ses ordonnances en raison du coût. C’est beaucoup plus que dans bien des pays et systèmes de soins de santé auxquels nous aimons nous comparer (à l’exception des États-Unis). L’impact se ressent lorsque les symptômes s’aggravent ou lorsque le patient doit recourir davantage au système de santé public parce qu’il ne prend pas ses médicaments.
Morgan est un des organisateurs d’un colloque national à ce sujet, qui aura lieu à la fin du mois de février à Vancouver et qui défendra le fait que le Canada paie cher ses médicaments en refusant d’établir un modèle universel.
« Nous sommes vraisemblablement le seul pays au monde à offrir un système de soins de santé universel qui exclue les médicaments d’ordonnance », a-t-il dit en novembre dernier.
Si nous adoptions le système d’assurance-médicaments utilisé en Allemagne, par exemple, les Canadiens économiseraient collectivement 4 milliards de dollars en médicaments. Si nous adoptions le système du Royaume-Uni, ces économies se monteraient à 10 milliards de dollars. Si le gouvernement tient vraiment à la pérennité des soins de santé, ce devrait être un signal d’alarme.
Pour écouter le discours prononcé par Morgan au mois de novembre dernier (10 minutes), cliquez sur la fenêtre ci-dessous. Vous trouverez également plus bas un des excellents courts métrages vidéo servant d’introduction au symposium qui aura lieu plus tard cet hiver à Vancouver. Vous trouverez un lien vers Healthy Debate dans la colonne des catégories, à droite.