Il fut bon de voir le nom du Dr Michael Rachlis dans les pages du Toronto Star d’hier.
Rachlis dissipe infatigablement les mythes entourant la viabilité des soins de santé.
Comme il le fait remarquer, le coût total des soins de santé en pourcentage de l’économie a baissé au cours des deux dernières années. Pas seulement ça, ce coût a baissé en tant que pourcentage des dépenses provinciales à travers le Canada. Il a baissé, pas augmenté.
En moyenne, les provinces dépensent désormais 38 cents par dollar pour les soins de la santé, bien loin des 50 ou 70 cents que Don Drummond, Brian Mulroney et David Dodge projetaient pour pousser les Canadiens à accepter davantage de concessions.
Rachlis déclare aussi que la réforme publique – pas la privatisation – peut aller encore plus loin pour améliorer l’accès aux médecins de famille, spécialistes et chirurgies non urgentes.
Entre 2000 et 2011, les gouvernements canadiens (provinciaux et fédéral) ont réduit les impôts de près de six pour cent de la taille de l’économie. Cela signifie qu’on a 100 milliard de dollars de moins pour payer les services sur lesquels dépendent les Canadiens. Quand les Canadiens entendent cela, il dit, ils sont prêts à voir l’assurance-maladie couvrir le coût des médicaments et les soins continus.
« La profession médicale, presque toutes les provinces et la plus grande partie de l’élite canadienne s’opposaient au système de santé public il y a 50 ans. Heureusement, à l’époque, le peuple canadien avait activement soutenu le système de santé public et le soutient encore aujourd’hui », écrit Rachlis.
Rachlis prendra la parole le 18 novembre prochain dans le cadre de la fin de semaine de l’Assemblée/conférence d’action de l’Ontario Health Coalition. L’économiste Hugh Mackenzie se joindra à lui, ainsi que Neil Brooks, professeur de droit fiscal au Osgoode Hall.
Cliquez ici pour visiter le site Web du Dr Michael Rachlis.