Le SEFPO représente quelque 36 000 professionnels et employés de soutien au sein du système des soins de santé dans toutes sortes de milieux de travail, allant des services communautaires de santé mentale aux grands hôpitaux urbains.
Dans ce blogue, nous ne dissimulons pas notre point de vue en tant que travailleurs.
Nous espérons que ceux qui lisent notre blogue le font en sachant que les articles que nous publions, sur les positions que nous défendons, sont rédigés dans l’intention de construire un système de santé public meilleur.
Nous sommes conscients que tout le monde ne partage pas cet objectif. Depuis la création du régime d’assurance-maladie, de nombreuses personnes se sont montrées hostiles à ce système et il est parfois difficile de faire bon ménage avec elles dans les pages d’opinion.
Il faut parfois se demander si nous rendons honneur au système de Tommy Douglas ou si nous le déchirons en insistant sur ses faiblesses?
C’est pourquoi ce fut rafraîchissant de voir une lettre cette semaine dans le Windsor Star, rédigée par Veronique Mandal, journaliste spécialisée en santé, dire ce que nous entendons rarement – pour la plupart d’entre nous, le système de santé fonctionne encore.
« À titre de journaliste spécialisée en santé, j’ai écrit des centaines d’articles sur le système de santé du Canada – certains étaient élogieux, beaucoup soulignaient ses défauts et ses échecs », a-t-elle écrit.
Elle continue sa lettre en remerciant « les médecins, infirmières et personnel des admissions et technique » de l’Hôpital Hôtel Dieu Grâce de Windsor qui lui ont sauvé la vie le 20 avril dernier. Mandal ne nous dit pas quelle était son urgence médicale.
Mandal nous dit toutefois que « être sauvée des griffes de la mort est une expérience qui transforme la vie ».
Sur Diablogue, nous parlons souvent des hôpitaux bondés, des coupures au niveau du nettoyage, qui ont souvent un impact sur le contrôle des infections, de mets remis en température peu sains et immangeables, de performances discutables et des périls de la privatisation. Mais en fin de compte, plus de 90 pour cent des patients interrogés dans les sondages se disent satisfaits de leurs hôpitaux et les Canadiens continuent d’apprécier leur régime d’assurance-maladie public.
En dépit de tous les problèmes, il est évident que nous continuons de bien faire de nombreuses choses.
Cela ne veut pas dire que chaque personne obtienne les soins dont elle a besoin, ou, comme la province se plaît à dire, que nous ne trouvons pas les bons soins au bon endroit au bon moment. Pas encore.
Des lettres comme celle qu’a rédigée Mandal nous rappellent ce pour quoi nous nous battons chaque jour.
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